Humanité et violence

Notes : Comme toutes les discussions, il ne s'agit pas d'un résumé d'une oeuvre, mais de la mise en perspective de certains de ses aspects.

Présentation
Cette discussion ne traite pas de la violence dans le manga ou l'animation, mais tente d'expliquer comment la violence est utilisée et à quelles fins. Il serait ridicule de nier l'existence d'une violence gratuite dans certaines productions commerciales ou non, mais il faut la distinguer des oeuvres où elle à un rôle, ne serait-ce qu'en tant que manifestation de la folie humaine. Que ce soit chez les CLAMP, Lodoss to Senki, Evangelion, Akira ou d'autres, la violence et la barbarie font partie de l'humanité (son côté sombre?) et ne doivent pas être oubliées sous prétexte d'angélisme. Les oeuvres précitées se distinguent toutes par le refus du manichéisme et la violence n'est pas le fait des "méchants" tandis que la bonté serait du côté des "bons". Tel Janus, l'Humanité possède deux faces, indissociables et essentielles, et cherche, modestement à vivre cette dualité. L'Humanité survit parce qu'elle possède ces deux aspects : sa barbarie peut venir au secours de sa compassion. Qu'elle choississe l'un ou l'autre et l'Humanité se détruit. Lorsque la violence n'est pas gratuite, le manga et l'animation japonaise apportent, non seulement une alternative au manichéisme classique (américain principalement?), mais aussi un message de modestie et d'humilité. L'Homme survit, certes, mais cette survie le rend merveilleux : malgré sa médiocrité, il est capable de choses étonnantes.

Pour commencer, je m'arrêterai plus particulièrement sur Tokyô Babylone, parce qu'il met véritablement en scène cette dualité à travers ses deux héros, Subaru Sumeragi et Seishirô Sakurazuka. Ensuite, je montrerai comment ce thème est utilisé et développé dans d'autres oeuvres afin de faire ressortir la fragilité de la condition humaine.

Tokyô Babylone : Un couple inséparable

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