J'ai terminé l'écriture d'un roman Structura Maxima en 1999. Je ne l'ai pas soumis depuis et j'ai même refusé de le soumettre tant que je n'avais pas tenté les "grandes" maisons d'édition.
Cela aurait pu durer longtemps.
En 2001, grâce à
Yann
Minh, j'ai participé aux déjeuners de la SF qui ont lieu
les lundis à Paris. Un jour, j'y ai rencontré Jacques
Chambon,
directeur de la collection Imagine chez Flammarion. Après avoir
parlé de tout et de rien, et de littérature surtout, il
m'a
demandé si j'avais écrit un roman. J'ai répondu
oui,
et il m'a lancé "Et bien, envoie-le moi !".
Ce fut tout, j'ai
envoyé et
laissé le roman se défendre tout seul.
En septembre 2001, j'ai de
nouveau
rencontré Jacques Chambon et, sous réserve de
réécrire,
il a accepté Structura maxima.
Ainsi, c'est parti. Fini l'angoisse de la publication, place aux
angoisses de la réécriture. De nouveau de la
liberté. A moi de ne pas rater ce grand rendez-vous qu'est un
premier roman. Le roman est paru le 18 avril 2003, deux jours
après le décès de Jacques Chambon. Je peux
témoigner ici à quel point j'ai apprécié
notre collaboration et que je suis heureux de l'avoir rencontré
pour mes débuts.
Résumé-présentation
:
Je n'ai pas l'intention de publier l'intégralité du roman sur mon site. Il n'y aura donc que le premier chapitre, en l'état actuel, c'est-à-dire sous réserve qu'il soit modifié après réécriture. A chacun de se faire son avis.
Chapitre 1 - Penombra
Revue de Presse
Quelques
extraits des articles consacrés à la sortie de mon roman :
Philippe CURVAL,
Le Magazine
Littéraire, Mai 2003, Hygiène du Monde : «
Il fallait ambition, souplesse, puissance de style pour suggérer
cet univers totalement factice issu d'une utopie futuriste dont les
origine obscures. Olivier Paquet n'en manque pas. Le plaisir de lecture
réside d'abord dans son habileté à traduire
l'inexplicable. Sonécriture fait preuve d'une
élégante maîtrise pour nous introduire au coeur du
mystère. Allusions, sensations, métaphores tissent
lentement les mailles de ce monde fantasmatique (...) Structura Maxima
s'impose néanmoins. Car c'est une oeuvre originale,
conçue autour d'une conviction : le pouvoir des mots vaincra un
jour celui de la force bestiale. Son avènement devrait concourir
à l'hygiène du monde »
Jacques Baudou,
Le Monde des Livres,
15 mai 2003, Trois jeunes
auteurs français au-delà des limites : «
Olivier Paquet, de la même façon, avec un brillant premier
roman, fait référence à un manifeste futuriste
(...) Mais dans le traitement de cette société
isolée du reste du monde par la paroi, l'auteur est bien plus
proche du Iain Banks de ENtreFER que de la pure SF : il la
décrit de façon très épurée -
métaphorique pourrait-on dire - en mettant l'accent sur
l'opposition des deux castes spécialisées (...) Olivier
Paquet a agencé tous ces éléments avec un art
consommé de la narration qui conduit le récit vers son
point d'orgue : une révolution... »
Bruno Para, Noosfere, Avril
2003 : «
Histoire mécanique rythmée par les chaudières qui
sont le coeur de ce monde, et qu'on se gardera bien de prendre pour du
steampunk, malgré l'importance de la vapeur, Structura Maxima
confirme sur la longue distance le talent d'Olivier Paquet. A l'heure
où de nombreux écrivains signent des premiers romans
parfois sans grand intérêt, ce livre nous donne à
entendre une voix qui prendra sans doute très rapidement sa
place parmi les meilleures du domaine. »
Pour toute remarque, suggestion ou autre,
écrivez-moi :olivier.paquet@free.fr