Structura Maxima



    J'ai terminé l'écriture d'un roman Structura Maxima en 1999. Je ne l'ai pas soumis depuis et j'ai même refusé de le soumettre tant que je n'avais pas tenté les "grandes" maisons d'édition.

    Cela aurait pu durer longtemps.

    En 2001, grâce à Yann Minh, j'ai participé aux déjeuners de la SF qui ont lieu les lundis à Paris. Un jour, j'y ai rencontré Jacques Chambon, directeur de la collection Imagine chez Flammarion. Après avoir parlé de tout et de rien, et de littérature surtout, il m'a demandé si j'avais écrit un roman. J'ai répondu oui, et il m'a lancé "Et bien, envoie-le moi !".
    Ce fut tout, j'ai envoyé et laissé le roman se défendre tout seul.

    En septembre 2001, j'ai de nouveau rencontré Jacques Chambon et, sous réserve de réécrire, il a accepté Structura maxima. Ainsi, c'est parti. Fini l'angoisse de la publication, place aux angoisses de la réécriture. De nouveau de la liberté. A moi de ne pas rater ce grand rendez-vous qu'est un premier roman. Le roman est paru le 18 avril 2003, deux jours après le décès de Jacques Chambon. Je peux témoigner ici à quel point j'ai apprécié notre collaboration et que je suis heureux de l'avoir rencontré pour mes débuts.

Résumé-présentation :

    La Structure, c’est un monde qui se partage entre le Métal et la Vapeur. Un univers vertigineux de poutrelles et de niveaux où s’est développée une civilisation dont les racines se perdent dans la nuit des temps et qui frôle désormais son point de rupture. Sous l’immense dôme recouvrant la ville, intégrisme religieux et arrogance technologique s’opposent dans une atmosphère de guérilla urbaine. Entre la Vapeur, la communauté qui produit l’électricité à partir du magma, et les Poutrelles, qui interdisent l’ouverture du dôme au nom de leur dieu, la guerre se prépare.
Dans cette atmosphère étouffante et belliqueuse, Victor Mégare et son fils Jehan cherchent un destin différent. Victimes de la Vapeur et des Poutrelles, ils explorent les origines de ce duel et de cette violence. Que protègent les poutrelles derrière leurs interdits divins ? Quel but cherche à atteindre la Vapeur en encourageant la Structure tout entière à bouleverser les anciens équilibres ? Et où se trouvent les réponses ? Entre l’ombre et la lumière, dans la vapeur des chaudières et le gigantisme des poutrelles, ou bien derrière le décor, de l’autre côté de la paroi du dôme ?
Un roman-hommage au « Futurisme » italien, à situer entre le baroque des films de Caro et Jeunet et la fureur poétique de Miyazaki.

    Je n'ai pas l'intention de publier l'intégralité du roman sur mon site. Il n'y aura donc que le premier chapitre, en l'état actuel, c'est-à-dire sous réserve qu'il soit modifié après réécriture. A chacun de se faire son avis.

    Chapitre 1 - Penombra

       Revue de Presse

Quelques extraits des articles consacrés à la sortie de mon roman :

Philippe CURVAL, Le Magazine Littéraire, Mai 2003, Hygiène du Monde : « Il fallait ambition, souplesse, puissance de style pour suggérer cet univers totalement factice issu d'une utopie futuriste dont les origine obscures. Olivier Paquet n'en manque pas. Le plaisir de lecture réside d'abord dans son habileté à traduire l'inexplicable. Sonécriture fait preuve d'une élégante maîtrise pour nous introduire au coeur du mystère. Allusions, sensations, métaphores tissent lentement les mailles de ce monde fantasmatique (...) Structura Maxima s'impose néanmoins. Car c'est une oeuvre originale, conçue autour d'une conviction : le pouvoir des mots vaincra un jour celui de la force bestiale. Son avènement devrait concourir à l'hygiène du monde »

Jacques Baudou, Le Monde des Livres, 15 mai 2003, Trois jeunes auteurs français au-delà des limites : « Olivier Paquet, de la même façon, avec un brillant premier roman, fait référence à un manifeste futuriste (...) Mais dans le traitement de cette société isolée du reste du monde par la paroi, l'auteur est bien plus proche du Iain Banks de ENtreFER que de la pure SF : il la décrit de façon très épurée - métaphorique pourrait-on dire - en mettant l'accent sur l'opposition des deux castes spécialisées (...) Olivier Paquet a agencé tous ces éléments avec un art consommé de la narration qui conduit le récit vers son point d'orgue : une révolution... »

Bruno Para, Noosfere, Avril 2003 : « Histoire mécanique rythmée par les chaudières qui sont le coeur de ce monde, et qu'on se gardera bien de prendre pour du steampunk, malgré l'importance de la vapeur, Structura Maxima confirme sur la longue distance le talent d'Olivier Paquet. A l'heure où de nombreux écrivains signent des premiers romans parfois sans grand intérêt, ce livre nous donne à entendre une voix qui prendra sans doute très rapidement sa place parmi les meilleures du domaine. »

     
 
 

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