Le Projet Gaïa
ou
La fin de tous les jeux




       Ce roman a été commencé en même temps que Structura Maxima mais abandonné le temps de terminer à bien la publication de celui-ci. Dès l'ouvrage sorti, j'ai tout de suite repris Le Projet Gaïa. Les 300 dernières pages ayant été écrites en à peine deux mois. A l'heure actuelle, il fait 600 000 signes, et en est à sa troisième version avant soumission à l'éditeur.

    "La Matička a des griffes" Franz Kafka.

     Le roman est parti de cette phrase lue dans un guide touristique de Prague. Ayant vécu dans cette ville lors de ma thèse, j'ai eu l'occasion de comprendre à quel point, elle était juste. A partir de ce point de départ, je suis parti dans deux directions :


    Ces deux pistes ont forgé le roman, mais puisque l'on est à Prague, on y rencontrera le Golem de Gustav Meyrink, associé à la question des maladies maladies génétiques orpheline (Se reporter au très complet et très intéressant site d'Orphanet ). Peu de temps après la rédaction de la première version je suis tombé sur Le goût de Prague édité au Mercure de France, et j'ai pu me rendre compte que les grands écrivains et poètes tchèques (Kafka, Nezval, Seifert, Kundera) avaient des visions de la ville qui n'était pas totalement opposées aux miennes. J'ai eu l'impression de ne pas avoir trahi l'esprit de cette ville, et que d'autres que moi, bien meilleurs connaisseurs, ont relevé les aspects les plus angoissants et les plus étouffants. Ma Prague n'est donc pas totalement un mensonge.

    "Prague, dans [le roman de Kafka], est une ville sans mémoire. Cette ville-là a même oublié comment elle se nomme. Personne là-bas ne se rappelle et ne se remémore rien, même Joseph K. semble ne rien savoir de sa vie d'avant. Nulle chanson là-bas ne se peut entendre qui nous remettrait en mémoire l'instant de sa naissance en rattachant le présent au passé.
    Le temps du roman de Kafka est le temps d'une humanité qui a perdu la continuité avec l'humanité, d'une humanité qui ne sait plus rien et ne se rappelle plus rien et habite dans des rues sans nom ou portent un autre nom qu'hier, parce que le nom est une continuité avec le passé et que les gens qui n'ont pas de passé sont des gens sans nom"
    Milan Kundera, l'insoutenable légèreté de l'être. Traduit par François Kérel, Gallimard, 1984 ©

    Il se trouve que dès le début de l'écriture, j'avais choisi de ne pas nommer la ville autrement que sous le terme "la Ville". Kundera était passé par là, inconsciemment.

    Chapitre 1 : La Citadelle aux illusions.

    Remerciements préparatoires : Flaubert rechignait beaucoup à inscrire des remerciements ou des dédicaces au début de ses livres, et je serais prêt à partager son point de vue, s'il n'avait pas dérogé à sa règle dans l'Education Sentimentale. Toutefois, au cas où j'oublie de remercier des gens. Voici la liste de ceux qui ont lu les premières versions du roman, en entier et m'ont fait part de leurs corrections.
    Matthieu Pinon (Prem's)
    Mes Parents (et je leur en fais lire des trucs bizarre moi...)
    Marianne Leconte (Et un formidable travail éditorial, au passage)
    La suite au fil des retours, mais je peux mentionner déjà Bleu (dessinatrice de Francedesu ) et Mélanie Fazi.


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